Ouais hé, il est vacheté terrible
Comme type, il est drôlement formid'
Tu verrais des fois ce qu'il peut nous faire rigoler.
Avec lui, on se paye de ces crises
Il fait des grimaces, il se déguise
Il imite l'artiste qui fait semblant de bégayer.

Il sort des manches de son paletot
Son carnet d'histoires de Toto
En fin de soirée, pour se ménager une relance.
Mais où va-t-il chercher tout ça ?
Il doit lire des tas d'almanachs
Dès qu'il débarque quelque part, ça commence.

"Hé, hé, dis, est-ce que tu la connais, celle-là, dis ?"
Hé, dis, dis, hé, hé, tu la connais, dis ?
"Et si tu me la connais, tu me le dis, dis"
Hé, hé, pince-sans-rire, non mais, oh, hé dis
"Hé, oh, non, mais tu ne la connais pas, dis"
Tu es sûr, tu ne l'as jamais entendue, dis
On recherche sa compagnie
On ne se lasse pas de ses facéties
Quel incorrigible farceur
Quel bout-en-train, quel chahuteur, sacré déconneur...
Sacré déconneur...

Armé d'un pistolet à eau
Il sème le caquet dans le métro
Faut qu'il chahute constamment à pleine tubulure.
Il pousse les gars dans les nanas
Fait des croche-pieds à tour de bras
Il cache des mégots allumés dans les doublures.

Perché au summum du sérieux
Il colle du chewing-gum dans les cheveux
Il fait des sketchs avec les affaires des autres.
Mais avec le talent qu'il a
Il devrait faire du cinéma
Allez alors, il n'en fera jamais d'autres.

"Hé, hé, dis, est-ce que tu la connais, celle-là, dis ?"
Hé, dis, dis, hé, hé, tu la connais, dis ?
"Et si tu me la connais, tu me le dis, dis"
Hé, hé, pince-sans-rire, non mais, oh, hé dis
"Hé, oh, non, mais tu ne la connais pas, dis"
Tu es sûr, tu ne l'as jamais entendue, dis
On recherche sa compagnie
On ne se lasse pas de ses facéties
Quel incorrigible farceur
Quel bout-en-train, quel chahuteur, sacré déconneur...
Sacré déconneur... Ah, ah...

Dans son style à l'emporte-pièce
À table, il nous montre ses fesses
Qu'il maquille d'un faux nez et d'une paire de moustaches.
Il s'arrange pour que la poilade
Contamine ses petits camarades
Sachant, s'il le faut, se montrer après la tâche.

Serpentins ou vers baveurs
Poil à gratter, coussins péteurs
Il a toujours une surprise toute prête à l'avance.
Où va-t-il donc chercher tout ça ?
Toujous le même, il ne changera pas
Dès qu'il débarque quelque part, ça commence.

"Hé, hé, dis, est-ce que tu la connais, celle-là, dis ?"
Hé, dis, dis, hé, hé, tu la connais, dis ?
"Et si tu me la connais, tu me le dis, dis"
Hé, hé, pince-sans-rire, non mais, oh, hé dis
"Hé, oh, non, mais tu ne la connais pas, dis"
Tu es sûr, tu ne l'as jamais entendue, dis
On recherche sa compagnie
On ne se lasse pas de ses facéties
Quel incorrigible farceur
Quel bout-en-train, quel chahuteur, sacré déconneur...
Sacré déconneur... Sacré sacré sacré déconneur...
Sacré déconneur...