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Paroles de Toutes les minutes

Interprète Phanee de Pool

Paroles de la chanson Toutes les minutes par Phanee de Pool lyrics officiel

Toutes les minutes est une chanson en Français

Toutes les minutes dans le monde
Une fleur se fane, un oiseau tombe, un feu s'éteint, une maison brûle
Un arbre arrête de grandir, une rivière finit par sécher
Un ciel commence à s'endormir, un étoile décide de briller

Toutes les minutes dans le monde
Dix-huit personnes meurent de faim, neuf cent millions se serrent la main
On attend un bus, un taxi, un chauffeur ou bien un train
On ne fait pas aujourd'hui les choses qu'on pourra faire demain

Toutes les minutes dans le monde
Neuf personnes attrapent le SIDA, la terre tremble au moins cinq fois
Cinq cents femmes deviennent maman suite à l'orgasme du jour d'avant
Souvenir soyeux ou accident, violeur ou bien amant

Toutes les minutes dans le monde
Cent cinquante millions d'e-mails sont envoyés dans le ciel
Ils croisent nos chemins virtuels, facteurs remplacés par courriels
Papier et stylo bille devancé par clavier-souris

Toutes les minutes dans le monde
Ça accuse, ça emprisonne, ça oublie, ça félicite
Ça dénonce, ça pardonne, ça recommence, ça assassine
Ça aime trop, ça ment, ça cache maladroitement

Ça meurt, ça renaît, ça calcule, ça disparaît
Ça pronostique, ça élit, ça critique, ça abolit
Ça tangue, ça vacille, ça ferraille, ça roupille
Ça gagne, ça manipule, ça cuisine ou bien ça lit

Ça donne des conseils, ça prend des cuites
Ça arrose des jardins, ça braque des banques
Ça roule trop vite, ça court pour prendre la fuite
Ça évite les bombes, ça compte les gens qui manquent

Toutes les minutes dans le monde
Quelqu'un dit que c'était mieux avant, au temps des rois et des bouffons
Les féministes enlèvent le haut, les nudistes remettent le bas
Les poissons rouges boivent de l'eau, les politiciens bouffent leurs doigts

On s'regarde dans des miroirs pendant des heures de bas en haut
On s'attarde sur nos rides, nos cicatrices, nos défauts
On bombe le torse, on courbe le dos
Et on retourne compter nos sous pour payer nos impôts

On dit que la terre va mal, qu'elle ressemble à un carnaval
Que les idiots sont au pouvoir, alors c'est clair, y a plus d'espoir
Que Daesh fout les flopettes, que Trump fout la dèche
Que Sarko est une lopette et que sa meuf est une pimbêche

On dit que l'homme devient gaga, comme si c'était une race à part
Que l'être humain est dangereux, vicieux, barbare
Que le sol grouille de mauvaises herbes, de serpents et de cafards
Et que la planète regorge de vilains petits conards

Et le plus drôle dans tout ça c'est qu'on nous demande de nous aimer
On nous range les uns sur les autres et on nous dit: cohabitez
Et y a des cons qui nous observent comme des souris de laboratoire
Pour accoucher d'un diagnostic qui divisera les blancs des noirs

On travaille pour vivre et puis on vit pour dépenser
L'argent qu'on n'a pas encore gagné mais qu'on nous a grassement loué
"C'est cadeau, servez-vous, vous rembourserez quand vous pourrez
Et puis si vous crevez avant, vos enfants seront là pour payer"

Même les fleurs préfèrent pousser la tête en bas,
Elles préfèrent être admirées par tous ces gens qui n'sont plus là
Par ceux qui sont partis avant, par ceux qui sont partis à temps
Par ceux qui s'marrent en nous regardant morfler comme des gros débutants

Alors voilà, c'est pas glorieux mais c'est comme ça
On prend pas toujours les bonnes décisions et on fait pas toujours les bons choix
On ferme les yeux, on tend les bras et on avance à l'aveuglette
Sous les ordres de nos hommes de loi sans écouter notre propre planète

Et puis on s'étonne de recevoir des coups de poing dans les dents
Quand on pleurniche pour une broutille comme un enfant gâté
Lorsqu'on se plaint d'une journée minable devant les horreurs du JT
Ou qu'on se morfond pour un simple repas raté

On oublie qu'à l'âge du fer y avait pas d'like ni de follower
Qu'ils mangeaient à même le sol et qu'ils s'aimaient à même le cœur
Qu'ils vivaient au jour le jour parce que le mot futur n'existait pas
Et qu'ils croyaient qu'en Mère Nature parce qu'il n'y avait ni Dieu, ni croix

Aujourd'hui, on n'sait pas encore où on va mais ce qui est sûr, c'est qu'on y va
D'un pas sûr, d'un pas lent, d'un pas timide ou chancelant
On se regarde comme des lions en cage en miaulant comme des bébés chats
On sent la moutarde nous arriver au tarin mais on garde notre sang froid

On devrait réaliser que pour se sortir de toute cette merde on a besoin de pas grand chose
Il nous faudrait juste 2018 ans de lucidité et trente secondes de courage
Que quelqu'un ouvre tout grand sa gueule et qu'il presse sur le bouton pause
En balançant "coupez, vous êtes mauvais allez, on recommence le tournage"
Droits parole : paroles officielles sous licence Lyricfind respectant le droit d'auteur.
Reproduction des paroles interdite sans autorisation.
Auteur: Fanny Diercksen
Copyright: SUISA

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