Je m'ennuie, je m'ennuie
J'attends que le temps passe
J'sais toujours pas où est ma place
Machinalement je m'habille
Je mets mes godasses
Et je vais au café d'en face

J'ai vu des hommes refaire le monde
À leur image
Des femmes sublimes qui n'en pouvaient plus d'être sages
J'ai vu des poètes égarés me parler de l'espace
J'suis à l'hôtel du temps qui passe

J'ai ma chambre avec vue sur l'amertume
Ma chambre avec sur les gens que l'amour tue
Je suis là je me lasse, je suis là je me lasse
J'ai ma chambre avec vue sur la galère
cvec vue sur les cœurs brisés qui n'en ont pas l'air
Lentement je m'efface, lentement je m'efface

À l'hôtel du temps qui passe
À l'hôtel du temps qui passe


Je m'envole, je m'envole
Mais je n'vais pas bien loin
Mes ailes sont tombées en chemin
Mes regrets me parlent
Je les écoute sans le vouloir
Et mes peines traînent dans les couloirs

J'ai vu des gens esquisser des sourires menteurs
Comme pour esquiver leur douleur
Des hommes cent mille kilomètres à leur compteur
Qui s'arrêtaient pour quelques heures

J'ai ma chambre avec vue sur l'amertume
Ma chambre avec sur les gens que l'amour tue
Je suis là je me lasse, je suis là je me lasse
J'ai ma chambre avec vue sur la galère
cvec vue sur les cœurs brisés qui n'en ont pas l'air
Lentement je m'efface, lentement je m'efface

À l'hôtel du temps qui passe
À l'hôtel du temps qui passe

Ça fait déjà longtemps que j'habite une impasse
Mon cœur aurait besoin d'espace
Un jour je m'en irai sans laisser de trace
De l'hôtel du temps qui passe
En attendant

J'ai ma chambre avec vue sur l'amertume
Ma chambre avec sur les gens que l'amour tue
Je suis là je me lasse, je suis là je me lasse
J'ai ma chambre avec vue sur la galère
cvec vue sur les cœurs brisés qui n'en ont pas l'air
Lentement je m'efface, lentement je m'efface