J’ai voulu vous dire
Que je vous aimais,
Que pour vous mon coeur soupire,
Que vos yeux m'attirent,
Qu'en vous tout me plaît
Depuis que je vous connais.
Mais vous, avec indifférence,
Riant, vous m'avez dit : Jamais !
Pourtant à la fin ma constance
Peut-être aura sa récompense.

R : Un jour,
Vous vous laisserez prendre
Au charme doux et tendre
De mon amour.
Un jour,
Vous viendrez de vous-même
Me dire : Je vous aime,
A votre tour.
A force de tant vous chérir,
De vous aimer sans trêve,
Je saurai bien vous attendrir,
C’est là mon seul désir
Et mon seul rêve.
Un jour,
Vous vous laisserez prendre
Au charme doux et tendre
De mon amour !

A force de dire,
Tant et tant de fois,
Chérie, que je vous désire,
Plaignant mon martyre,
Et prise d'émoi,
Vous aurez pitié de moi.
Alors, vous cesserez de rire !
Alors, vous comprendrez je crois
Et' dans vos yeux je pourrai lire
L’aveu qu'ils sauront bien traduire !

(au refrain)