Non, je ne t’aime pas, je t’aime
Je peux serrer entre mes bras
Un corps qui vit, un corps qui bât
Qui obéit du bout des doigts
Chaque fois que je le caresse

Nous pouvons nous donner la main
Dormir et rire côte à côte
Et regarder nos yeux sans honte
Comme on regarde un autre monde
Qui tout entier nous appartient

Et quand d’une voix trop fragile
Tu me demandes si je t’aime
Je te réponds…non…non

Non, je ne t’aime pas…je t’aime
Mais pas comme on aime
Mais comme on n’aime pas
Mais comme on n’aime plus

Non, non, non
Non, je ne t’aime pas…je t’aime
Mais pas comme on aime
Quand on parle d’amour
Quand on compte les jours

C’est plus fort, c’est plus terrible
C’est plus doux et c’est plus grand
C’est plus calme et c’est plus vaste
C’est plus tendre et plus violent

Non, non…je ne t’aime pas
Je t’aime

Je ne t’aime pas, je t’aime

Je ne t’aime pas, je t’aime