Oh si mon coeur était à prendre, je t’aurais chanté du Presley
Et sous cette pluie de septembre, je ne serai pas si pressé
J’essaierai de ne pas me répandre, de t’inviter dans mes secrets
De t’inspirer un baiser tendre dans un sourire embarrassé
On s’aimerait à s’y méprendre sans y penser
Et puis le jour reviendrait pour nous rattraper

Bercée à l’ombre d’un silence s’offre une danse sans bouger
Blotti dans un geste qui tremble, une caresse sans y toucher
Voilà deux inconnus qui semblent se retrouver
Et qui ont dû se reconnaitre sans l’avouer

Oh si mon coeur était à prendre, crois-tu si l’on aurait osé
Laisser cette nuit nous surprendre comme elle y semble disposée?
On s’aimerait à s’y méprendre sans y penser
Et puis le jour reviendrait pour nous rattraper

Dans les corridors les couloirs se confondent au hasard
Le temps d’un au revoir, dans un regard, les amours sans histoire
Elles s’envolent, elles savent qu’il est trop tard, en fumée, en brouillard
Pas besoin d’aéroport ni même d’un quai de gare
Pour les amours sans histoires