Lorsque tu rôdes autour de moi,
Qu’ils sont pénibles tes silences ;
Tu es nerveux, plein d’impatience,
Puis brusquement à demi-voix :

R : Tu me demandes si je t’aime…
Pourquoi ce doute injurieux ?
Tu n’as qu’à regarder mes yeux
Ils répondront mieux que moi-même
Tu me demandes si je t’aime !…

Chéri ! lorsque pour t'éprouver,
Parfois je feins l'indifférence,
Je dis des mots sans importance
Je sens croître ton anxiété !

R : Tu me demandes si je t'aime...
Tu n'as qu'à écouter ma voix
Toute palpitante d'émoi,
Qui me trahit malgré moi-même
Tu me demandes si je t'aime !...

Lorsque dans tes bras tu m'étreins
De toute ta force de mâle,
Quand tes mots ne sont plus que râles
Que tes yeux meurent dans les miens ;

R : Tu me demandes si je t'aime...
Tu n'as qu'à voir frémir mon corps
Lorsque sous ton désir qui mord
J'éprouve l'extase suprême...
Tu me demandes si je t'aime!