Les oiseaux vous disent merci, merci pour ce répit
Merci pour ce printemps sans effusion de sang
Et merci pour la place
Au détriment de vos crasses et de la pollution
A croire que vous connaissiez les solutions
Pour qu’ensemble nous vivions
Sans s’engouffrer dans vos avions
Nous n’avions pas vu de ciel bleu depuis des lustres
Alors virus, ne fais pas trop de dégâts
Lorsqu’ils apprennent à se cacher
Comme le petit lapin dans son clapier
Car ce n’est vraiment pas normal de vivre
La vie d’un animal enfermé
A la merci d’enfants gâtés
Gâchés de se consumer en consommant
Et oubiant que les ressources premières exploitées
C’est nous, c’est nous qui souffrons des poumons
De l’Amazonie à nos grands-parents
De pots d’échappement
Dans les poussettes de nos enfants
Et parlons-en de cette pollution générée
Pour qu’une poignée de Monsieur Madame Nantis
Se baladent autour de la terre en jet-ski

Confiné n’est pas condamné,
Condamné à retourner travailler
S’user la santé dans sa voiture,
Qui roule à l’essence vers un no futur
Confiné n’est pas condamné,
Pas besoin de se battre dans les supermarchés
On ne manquera pas de nourriture,
Si on réapprend à faire nos cultures

New Delhi respire
Mais le serpent de la finance relance la danse
Vous parle de perte et vous fait peur avec la dette
Mais cette dette,
Ça leur appartient
C’est eux le profit, c’est nous les mains
Et ça consomme et ça consomme
De peur de ne pas se sentir bien
Si ce serpent faisait l’effort
On verrait presque un bout d’avenir
De Paris jusqu’à Tahiti
Quand l’oxygène reprend de la graine
De la graine de la vie
Si tu voyais tous ces poissons, partout c’est
La folie, La vie qui reprend la vie
Quand l’homme est un peu moins là
Ou qu’il consomme de nécessité
Et si c’était à refaire un truc comme ça, un mois par an
Je ne peux pas dire que je ne vous aimerais pas
Et dans l’écho partout là-bas
On entendrait le remerciement des oiseaux
Déjà d’avoir fait ça

Refrain