Peut-être que j'suis trop sincère
Dans des moments où je devrais simplement me taire
Pour éviter que le malheur n'opère
Je n'ai plus aucuns repères
Depuis qu'a changer mon père
C'est dans un profond silence que mes cicatrices se terrent
Plus envie de parler
En sachant que peu comprennent
Que la douleur de ces années
À développer ma haine
Plus envie de parler
T'façon je sais plus dire je t'aime
J'sais même plus comment être heureux pourtant rien ne me freine
J'ai vu mes reufs s'éloignés
Prendre des chemins différents
Le temps se met à témoigner
Pour ceux qui ne sont plus présent
J'ai subi leurs insultes
Sans jamais dire un mot
Les paroles des fils de p*tes sont restées coller dans mon dos
Crois-moi frangin j'fais avec
Ma fierté m'a toujours empêcher de demander de l'aide
3 du mat à la fenêtre
Pour fumer une cigarette
Espérant oublier les problèmes qui viennent en nombre s'accumuler dans ma tête
Est-ce que j'suis un mauvais père
Je m'le demande tout les jours
Oui je déteste mon père
Car il me déteste en retour
Sachant que ma plus grande peur
Est qu'mon fils me hais à son tour
Donc je lui donne tout mon amour
En guettant le compte à rebours
Alors je n'ai pas peur de mourir
Mais j'ai peur de finir vieux
On m'a dit que mes sourires
Possèderaient l'allure d'un adieu
Non je n'ai pas peur de mourir
Pourtant j'reformule mon voeu
Si je dois un jour périr
Laissez la lumière dans ses yeux
Moi j'ai perdu la lumière
Quand le vide s'est installé
Faisant d'ma vie un enfer
J'en ai vu mon ange détallé
J'sais même plus pourquoi j'me lève
J'sais même plus pourquoi je vis
On m'a trop dit marche ou crève
Sans savoir qu'j'en ai plus envie
J'l'ai d'ja dit précédemment
Que ce monde m'avais dégouter
Ils attendent mon enterrement
Pour enfin kiffés mes couplets
J'l'ai d'jà dit précédemment
Mais personne ne m'a écouter
La mort m'a préter serment
Du coup ma vie fut écourter
Suite a des problèmes cardiaques
J'ai apperçu le tunnel
Je suis devenu insomniaque
Et aussi sombre que mes prunelles
Ma mère me manipulait
Mais ça m'empêche pas de l'aimer
Quand les merdes s'accumulaient
Elle est toujours venu m'aider
J'ai trouvé la solitude
Et avec le temps j'ai compris
Que ma présence importune
Et que chaques choses possède un prix
Pendant 4 ans j'ai souffert
En punition de mes horreurs
Même si mon coeur est ouvert
J'le ferme à la vue du bonheur
Moi je n'avais que mes larmes
Pour me tenir compagnie
La tristesse n'est pas vacarme
Mais la mienne à su faire du bruit
Étant l'auteur de mes drames
Avant d'être celui de mes écrits
Car si mes écrits te charme
Chez moi elles engendrent du mépris
Je sors une clope de ma poche
Avant d'retrouver mon fils
Ma famille m'fait le reproche
De trop céder à ses caprices
Mais je sais qu'la vie est moche
Si tu ne fais pas d'sacrifices
Alors j'emmerde mes proches
Pour qu'le bonheur peuple son iris