J'ai toujours eu les yeux plus grands qu'la panse
Le cœur plus grand qu'le ventre
Toujours tout donné même c'que j'avais déjà dépensé
Jamais appris à dire non ni à demander pardon
Passé ma vie dans ‘lune, le sourire fendu jusqu'aux étoiles

D'où j'viens c'est tout ou c'est rien
On brûle ou on s'éteint
On sait recevoir en grand on est des rouleurs de bon temps

Chez nous, c'est un peu partout, on prend le temps de vivre fou
Et quand il pleut, on fait l'amour
Chez nous quand vient le temps de prendre un coup
On met le feu aux allumeuses, on vit de vices et d'airs doux
On a les yeux plus grands qu'la panse

J'ai bu à même la fontaine de Jouvence, les remords en vacances
J'ai arrêté de vieillir le jour où j'ai appris à rire
Toujours cultivé l'abondance, mes yeux ont toujours été gourmands
Et plus la fête est grande et plus je me sens vivant

Chez nous, c'est un peu partout, on prend le temps de vivre fou
Et quand il pleut, on fait l'amour
Chez nous quand vient le temps de prendre un coup
On met le feu aux allumeuses, on vit de vices et d'airs doux
On a les yeux plus grands qu'la panse

Et si, en chemin, on s'perd de vue, on se rappellera d'où on vient
Tatoués du «Je me souviens», le cœur loyal, frères souverains

Chez nous, c'est un peu partout, on prend le temps de vivre fou
Et quand il pleut, on fait l'amour
Chez nous quand vient le temps de prendre un coup
On met le feu aux allumeuses, on vit de vices et d'airs doux
On a les yeux plus grands qu'la panse

Ouais, les yeux plus grands qu’la panse