Alors c’est ça l’amour, ouais je suis pas trop pour.
Si c’est pour attendre vers 3 heures un message tout les quarts d’heure.
J’en ai fait des fièvres nocturnes, mon cerveau est devenu un four.
Je suis un grand penseur et toutes mes peurs prennent de l’ampleur.
Peur qu’elle parte, que je la perde qu’elle disparaisse de ma vie.
Peur qu’elle parte avec un autre mec faire son autre vie.
Après tout je la connais pas, du moins pas assez.
J’ai envie de lui faire confiance mais je sais pas si je devrais.
J’ai pas de réponses depuis je sais plus combien de temps.
(1 mois, 2 mois) C’est devenu trop long d’attendre.
La latence pour quelqu’un d’aimant c’est seulement de la souffrance.
Et elle le sait, du moins je pense.
Tombé vite amoureux d’elle mon petit côté hypersensible.
Pour ce genre d’histoire c’est impossible de trouver meilleure cible.
La petite voix dans ma tête devient petit à petit pénible.
Ça me décharge comme une pile.

J’en ai marre, c’est trop tard ou pas ?
Je devrais lui dire tout ce que je ressens ou pas ?
Sans nouvelles, ma vie c’est n’importe quoi.
J’attends comme un con le jour où elle reviendra.
Je suis une limace sociale, trop lent pour parler.
C’est pas comme si je voulais aller discuter.
Le monde me fait chier, ou c’est peut-être l’inverse.
Vu comment les gens me regardent j’ai l’impression d’être une bête.
Pensés grotesques, idées de merde.
15e fois que je lis Max et Lili où Max se trouve nul.
J’ai bossé 3 ans sur moi et elle gâche tout en 3 semaines.
45 degrés en été retrouve moi déprimé en pull.
Bordel, je m’entête, à tu tête.
Merci pour l’invitation mais je viendrai pas à ta fête.
J’ai peur de l’oublie, ou du moins de l’être.
Elle joue de moi, prend le sujet avec des pincettes.

C’est ça l’amour ?
Ce sera compliqué pour toujours ?
Les bons moments, je vais les déguster.
Les paroles, je vais la déguster.
La peur, je vais la déguster.
La souffrance, je vais la déguster.

Bordel, je suis vraiment fatigué d’attendre pour elle.
J’ai d’autre choses à faire comme faire le tour de la Terre.
Notif, mon cœur s’agite de haut en bas.
Qu’un message de ma grand mère, je vais tomber dans la paranoïa.
Problème, elle est belle, je signe mon nom sur son label.
Elle est mes nuages dans le ciel. Perle rare.
Je vais me donner un coup de pelle. Quitte à la perdre autant tout perdre.
Elle se fout de moi, elle m’a mis dans de beaux draps.
Cruel, n’empêche, malgré sa disparition des radars elle gagne un beau texte.
Je crie, forfait, t’as gagné le cache cache, maintenant dis moi où tu te caches.
Claqué, j’étais, maintenant je suis crevé un nouvel état décomposé.
Désé, spérer, et crois moi c’est pas terminé.

Faut me le dire si le problème c’est moi,
J’en ai marre de faire mal aux autres.
De tout mes messages elle se noie,
Si elle est partie c’est de ma faute. J’ai ma réponse ou pas,
Le problème c’est moi ?
La souffrance je vais la déguster…

Que faire sans elle, je perds la tête.
Arrête d’être un con, t’as sûrement dû prendre un peu trop de meth.
Désespéré de la vie tu craches à tout le monde des peut-être.
Devenu fou tu commences à parler à toi même.
Ma faute, c’est sûr, maintenant, je suis sûr.
Mes propres pensées m’ont battus a plate couture.
Mes samedi soirs c’est enroulé dans mon canapé.
Car je vais déguster…
Je suis juste un con qui pense trop au futur.
Rappelle moi que j’ai 16 ans, penser à ça c’est foncé droit dans le mur.
Pas assez mûr pour ces histoires de coeurs.
Hmm on est d’accord.
Ça déclenche une guerre dans tout mon corps.
Des millions de soldats morts.
Mes yeux, séchés, mes peurs, doublées.
Faut faire confiance à l’autre, c’est sûr.
Pourtant je vais déguster…