Y a plus qu'à se perdre, s'isoler
Au fond d'un désert dans un coin reculé
Y a plus qu'à se perdre, méditer
Couper les lumières et ne plus rien penser

Le bruit du vent frappant le sable
L'odeur unique de la chaleur sèche du soir
À la nuit tombée, assis seul dans la nuit noire
Juste une lueur, au loin, celle d'un feu qui éclaire le brouillard

En transit, sous les étoiles du Sud
Un jour dans le désert, un jour en altitude
Maladie chronique briser les habitudes
Changer d'hémisphère, question d'attitude

Y a plus qu'à se perdre, s'isoler
Au fond d'un désert dans un coin reculé
Y a plus qu'à se perdre, méditer
Couper les lumières et ne plus rien penser
Y a plus qu'à se perdre, s'isoler
Au fond d'un désert dans un coin reculé
Y a plus qu'à se perdre, méditer
Couper les lumières et ne plus rien penser

J'aime quand les idées deviennent réalité
Les rêves doivent être réalisés
Le plus cher c'est la vie, nul ne peut la racheter
Ne les laissez pas tout privatiser

La poésie est partout autour de nous
Reste à lui donner la lumière
Elle est dans les cœurs, dans les corps et dans l'air
Sans elle nous deviendrions fous

Y a plus qu'à se perdre, s'isoler
Au fond d'un désert dans un coin reculé
Y a plus qu'à se perdre, méditer
Couper les lumières et ne plus rien penser
Y a plus qu'à se perdre, s'isoler
Au fond d'un désert dans un coin reculé
Y a plus qu'à se perdre, méditer
Couper les lumières et ne plus rien penser

Les saveurs du monde, je veux les goûter
Écouter la colombe chanter l'appel à la paix
Fumer sur son calumet
Et si le besoin était je pourrais le rallumer

Construisez vos bombes moi je préfère me cacher
J'irai danser sur vos tombes à défaut d'y cracher
Qu'y a-t-il après la vie?
Le paradis est un songe, nul ne peut l'imaginer

Y a plus qu'à se perdre, s'isoler
Au fond d'un désert dans un coin reculé
Y a plus qu'à se perdre, méditer
Couper les lumières et ne plus rien penser