Il fait nuit, la vie se couche
La nature suit son cours
Le vent dans les arbres, les bruits sourds
Il fait noir, le temps s'écoule
Mais moi je ne dors pas
Le silence vient danser sur moi
À travers la peur du noir
Et sur fond d'embarras
Comme une liberté se dévoile
À l'intérieur, se dessinent
Des instants de paix
Les lueurs diffuses et teintées
La nuit s'étire, le silence est parfait
Il est si tard, ou bien trop tôt
Je n'irai plus jamais me coucher
J'irai veiller jusqu'au matin
Les heures défilent, le silence est parfait
Il est si tard, ou bien trop tôt
Je n'irai plus jamais me coucher
J'irai veiller jusqu'aux lendemains
Les yeux fermés par la fatigue
L'esprit éveillé
Hyperactivité cachée
Le moindre geste sur écoute
La discrétion s'impose
Seule, j'attends le sommeil, morose
Quand vient Morphée, le repos
N'est pas ce qu'il promet
Mouvements incessants répétés
Interruptions, agitation
Quelques obsessions
Prise entre sueurs et frissons
La nuit s'étire, le silence est parfait
Il est si tard, ou bien trop tôt
Je n'irai plus jamais me coucher
J'irai veiller jusqu'au matin
Les heures défilent, le silence est parfait
Il est si tard, ou bien trop tôt
Je n'irai plus jamais me coucher
J'irai veiller jusqu'au matin
Les nuits défilent, le silence est parfait
Il est si tard, ou bien trop tôt
Je n'irai plus jamais me coucher
J'irai veiller jusqu'aux lendemains