On arrive au monde un beau jour,
Pour un voyage plus ou moins court,
Brodé de cent mille promesses.
Garçon ou fille on est toujours,
L’enfant d’un éternel amour,
L’enfant d’une tendre jeunesse.
À l’aube des premières années,
Quand on sait à peine marcher,
La vie devient notre richesse.
Elle nous adore, elle nous ignore,
Comme un voilier cherchant son port,
Parfois elle nous met en détresse.

Peine, pourquoi nous fais-tu tant de peine ?
Toi qui sais que les enfants s’aiment,
Au-delà de tout les pays.
Peine, si tu pouvais rompre tes chaînes,
Pour l’amour de tous ceux qui s’aiment,
Alors on t’aimerait aussi.

On aime pour la première fois,
On rêve de n’importe quoi,
Et l’on a le cœur qui bat et qui bat.
On veut bâtir un très grand mur,
Autour de son amour futur,
Pour que la vie ne nous le vole pas.
Alors on garde son secret,
Jaloux, malheureux, sans regret,
Au paradis des enfants qui s’aimaient.
Sur le chemin de l’avenir,
On a déjà des souvenirs,
Et la vie continue sa course.

Peine, pourquoi nous fais-tu tant de peine ?
Toi qui sais que les enfants s’aiment,
Au-delà de tout les pays.
Peine, si tu pouvais rompre tes chaînes,
Pour l’amour de tous ceux qui s’aiment,
Alors on t’aimerait aussi.
Peine, si tu pouvais rompre tes chaînes,
Pour l’amour de tous ceux qui s’aiment,
Alors on t’aimerait aussi.

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