Le grand calcul est une chanson en Français
C'est l'année 813 après la cinquième guerre
Et je suis destiné à tout sauver
Mon vaisseau file dans l'interstellaire
Dans des galaxies noires jamais nommées
Ça fait si longtemps que l'homme a quitté la terre
On dit qu'il a brulé sans faire de lumière
Je suis né dans l'espace à l'ombre des étoiles
Je suis fils de l'homme et d'aérospatiale
Je suis de génétique, t'es taré d'éprouvette
Je suis l'espoir ultime d'une lignée parfaite
La règle j'arrive au bout de l'univers
Et que la Renaissance sera tout juste derrière
On raconte même que cinq génération d'humain
On sacrifié leur vie tout au long du chemin
Le grand calcul depuis longtemps prédit
On trouvera nouvelle terre pendant ma propre vie
Moi, je n'ai connu que l'amour des robots
Qui me répète sans cesse que je vais tout sauver
C'est dur de croire que je suis un héros
Je me sens vite si seul et abandonner
Je n'ai même jamais vu un autre humain que moi
Bien sûr, j'ai vu des films et écouter des voix
J'ai lu l'histoire de Rome, Cartage et Barcelone
Je peux tracer par cœur les plans de Carcassonne
Mais est-ce que j'ai une âme, qu'est-ce le bonheur
Ça fait quoi d'avoir des frères et sœurs?
Bien qu'ici le poids soit sans gravité
Ou celui que je porte pourrai tout emporté
Si tout était vide et si tout était faux
Si je n'étais qu'un fil à travers un tricot
Passant le relais à la fin de ma vie
À une copie de moi qui n'aurait rien compris
Alors je fus saisi d'une folle lucidité
Et j'ai soudain compris qu'il fallait arrêter
Si au bout du chemin, il ne reste que moi
On mérite de s'éteindre pour une bonne foi
Sans même réfléchir j'ouvre la porte du hublot
Partout les alarmes vides dans les cries des robots
Le grand calcul refait ses prévisions
Si il aurait pu parler, il aurait crié non
Avoir la face au vide qui me relie à tout
Ici ma vie défile moi j'ai rendez-vous
J'ai sauté dans le noir et le noir m'aspire
Ça fait peine à voir des robots qui délirent
Je me laisse dérive comme si je prenais l'air
Je sens que mon corps vibre, que j'entends l'univers
Toute sa chaleur c'est fendu en écho
Je me souviens par cœur de chacun de ses mots
Il a dit
La racine de l'homme ne sera jamais carré
Quelle était là notre grande erreur
Depuis toujours les têtes ont divisé
Alors qu'il suffisait d'additionner les cœurs
Et qu'en confiant mon âme aux étoiles
J'avais rempli ma part et réparer le mal
La lumière me conduit sur une nouvelle terre
Il y avait d'autre vie et tout était à faire