On a joué toute la journée enfermés dans le salon,
Quand on traîne dehors les lumières sont magiques,
Et on marche à travers la ville comme des revenants,
Nos yeux brillent, on revient d'un rêve nous
Le soir on sort, la nuit est jeune,
Et quand le froid nous mord on pense à ce qu'on fera dans une heure,
A quel âge la jeunesse meurt ?
Comment finira-t-on ce samedi ?

Aujourd'hui une vieille femme m'a dit :

"Quand on avait la vingtaine
Qu'est ce qu'on était beau
Lui et moi
Nous avions le feu en nous
Le feu de joie Nous n'étions jamais tristes en soi
Quand j'y repense j'ai de la peine
Je voudrais qu'il revienne parmi nous
Qu'il me reprenne dans ses bras"

En bref elle m'a dit "il faut que tu profites"
Alitée, elle donnerait tout pour revivre ce qu'on vit maintenant
Aucun de nous n'a vraiment peur de la suite
Mais la suite fait pleurer les gens
Faut qu'on fasse plus de choses, qu'on ose,
Qu'on bricole une vie qui nous plaît,

Les embrouilles mettons-les de côté, ce monde est déjà tout sale
Moi je n'ai pas peur qu'on nous arrête, j'ai peur qu'on s'arrête tout seul

"Quand on avait la vingtaine
Qu'est ce qu'on était beau
Lui et moi
Nous avions le feu en nous
Le feu de joie
Nous n'étions jamais tristes en soi
Quand j'y repense j'ai de la peine
Je voudrais qu'il revienne
Parmi nous
Qu'il me reprenne dans ses bras"

Le futur n'est pas si loin
Et parfois j'y pense
On parlera des années 20
Un vieil album de trap sur la mini-enceinte
Quand les dés seront fripés on atteindra le zen
On déambulera à Rio en Mercedes Benz
Je serais déstressée,
Mes tresses grises dans le vent

Quand on avait la vingtaine
Qu'est ce qu'on était beau
Toi et moi
Nous avions le feu en nous
Le feu de joie
Nous n'étions jamais tristes en soi
Quand j'y repense je me sens bizarre
Mais tu es là,
Prête à courir sur le boulevard
Et on danse comme autrefois
Jusqu'à ce que le jour revienne Tu te rappelles ?
On connaissait déjà la scène