Chacun de mes textes est une épreuve.
J'suis comme, revenir meilleur ou jamais revenir.
Ma vie est un rêve noir, où je peins la lumière comme Renoir.
Parce qu'on vacille, on court après ce qui nous fascine, comme si c'était facile.
Mais cette fois-ci, j'veux juste qu'elle me fasse signe.
De plus en plus, j'suis de moins en moins.
De vous à moi, on fait tout ça pour quoi ?
Les efforts me consument, il n'y a qu'au futur que le bonheur se conjugue.
J'prends conscience que je m'efface pour des phases.
Mais bon, soit tu t'écrases, soit tu fais face.
La nature humaine se mêle aux démons.
Mais est-ce qu'on veut vivre dans le meilleur des mondes ?
Chris Gardner à la recherche du bonheur,
J'ai gouté l'aigreur, puis j'ai calmé mes nerfs.
Pour briser l'ennui, écrire ces lignes.
Comme Céline, je voyage au bout de la nuit.
Je cherche un trésor sans savoir ce qu'il est comme le One Piece.
Est-ce ton sourire, une fille ou un fils ?
Jamais je m'enfuis, le reste je m'en fiche.
On se donne rendez-vous à nos trente piges.
Hey ! Chaque jour on plante le décor,
Mes rêves empruntent la porte de corne.
Elle est belle l'attente, mais qu'on me plante le corps si,
Dans dix ans je mets pas tout le monde d'accord.
Est-ce un caprice ou de la psychiatrie ?
Faut que je me soigne, comme Harry j'ai une cicatrice.
Nan ! Pas de triche, l'histoire est délatrice.
Direction le futur, ma place est déjà prise.
Casser les barrières. Faut casser les barrières !
Dis-toi que t'es soit trop con soit visionnaire.
J'ai arrêté de vouloir refaire,
Fonce comme Usain dans un couloir de verre.
File en tête tel un courant d'air.
Fais pas du rap pour les commentaires.
Grosse industrie, j'suis dans le Tenkaichi Budokai !
Mais c'est Kamé Sennin qui m'entraine,
J'te jure qu'aucun doute ne me gangrène.
J'veux marquer l'époque et les gens, faire couler l'encre,
Ou le sang de ceux qui se sentiraient trop puissant, ou même plus pisser.
Fuck les “Zemmours”, vive les amours.
Eviter le vide et filer vite sur le fil.
C'est la BO de ma vie, observe le film du haut de la ville.
Monte dans le navire comme l'a fait Champlain.
Crois pas au destin, demande-toi si t'as faim.
J'ai la dalle comme Homer, la rage comme humeur,
M'arrache la gueule pour effacer les peurs.
On est parti pour casser les portes et niquer les mères de ceux qui disent pas bonjour !
(…)
C’est l’deuxième album, Rems !