J’pête des câbles
Y’a rien qui me calme à part la musique

Ça rentre dans l’crane
Ouais c’est ma came laisse moi m’amuser

Un Doliprane même dans l’drame c’est abusé

Dans mon sommeil
J’peins des toiles dans mon musée

Dinos a dit :
« Les tits-pe ont les mêmes sapes, les mêmes gestus les mêmes flows »
Moi, j’vais vider mon sac j’vis qu’pour ça d’puis le berceau

Le programme est simple : casser la toile pour faire des freestyles jusqu’à m’en casser la voix
Cracher mes rimes comme un putain de lama
Taffer la nuit comme interne en réa

J’ai b’soin de m’prouver que je peux le faire Comme si j’étais né avec des pouvoirs
J‘m’en fous d’voler haut dans les airs
J’veux casser ma voix, conter des histoires

Transmettre autre chose que le covid
Genre des émotions des ressentis
Sentir les notes dans mon coeur et mon corps, j’en rêve encore et le tout ralenti

Rester des heures enfermé faire du son
Pour qu’les addicts aient toute leur consommation
Intimidé par tirs de sommations qui proviennent de ma voix qui proviennent de mes songes

La majorité me trouvait marrant
Vice-versa est ce que je veux vraiment passer du temps avec des gens stressants qui chacun leur tour m’estimeront gênants

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J’pete des câbles
Y’a rien qui me calme à part la musique

Ça reste dans l’crane
Ouais c’est ma came laisse moi m’amuser

Un Doliprane même dans l’drame c’est abusé

Dans mon sommeil
J’peins des toiles dans mon musée

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Je sais ce que je veux faire de ma vie, ne pas me lever à 5 du mat toute l’année
Travailler dans’ une tour faire des Excel en masse et attendre le week-end pour enfin exister c’est

La phrase bateau qu’tentends partout
C’est plutôt tentant je te l’avoue
De vouloir cette vie ou asservi par les selfie tu te méfies de tout

Je sais d’quoi j’parle, j’ai des pensées noires qui reviennent
J’suis seul entouré par les flammes un mec avec une lame veut m’asperger de kérosène

Il me dis à l’oreille « faut arrêter d’y croire, ouvre les yeux regarde toi dans l’miroir »
Je me réveille en trans et les questions de sens me conduisent au silence à la fin de l’histoire

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J’pete des câbles
Y’a rien qui me calme à part la musique

Ça reste dans l’crane
Ouais c’est ma came laisse moi m’amuser

Un Doliprane même dans l’drame c’est abusé

Dans mon sommeil
J’peins des toiles dans mon musée

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