Du balcon du ciel

La vérité ne tient pas en place
Elle broute les faits, comme une vache,
Pour chier son champ de merde
Qu'est-ce qu'elle s'enmerde
Elle ne se plie que devant le mensonge
Inventer sans scrupules, éblouissant
les faits impuissants
Mais la vérité, humiliée,
elle doit savoir du tarotiste
comment disposer les cartes
que les mensonges partent

Les traits du visage impassibles,
et la main sur le coeur,
il brise finalement le silence:
"Cher ami, s'il te plaît,
Quelle question !
Supposons que je te révèle mon secret,
que le mensonge, lui aussi, viendrait,
et que lui aussi me la poserait,
Sache que tu tues, car
l'espoir, lui, n'existerait plus.
Il, sans retour, serait perdu."

Mais l'espoir survit dans la damnation
Il se consume dans le purgatoire
Parfois les dieux sont perturbés

Ils soufflent leur frustration
comme des démons
Ils aiment exciter la colère
dans leur création
Et la vérité ne tient pas en place
Elle broute les faits, comme une vache,

Du balcon du ciel
le pardon a dû déménager,
déchargée de sa responsabilité
Il ne supportait plus le péché
Il ne regardait plus jamais
du balcon du ciel,
où les hérétiques ont déjà oublié
l'origine de leur culpabilité.

Et la tristesse veut tellement éteindre
Mais les larmes ne sont pas autorisées
Le pardon a dû déménager,
déchargé de sa responsabilité.
Il ne supportait plus le péché.
Il ne regarde plus jamais par le balcon
où les hérétiques ont déjà oublié
l'origine de leur culpabilité.


Et croyez-moi,
Il n'y a plus de discussion
sur la justice que dans le noir.
Le monde souterrain crie son désespoir
Les lèvres y sont rouge feu
mais où les flammes brûlent éternellement,
le regret et le repentir sont absents.
Et j'ai entendu des rumeurs
Que l'éternité serait surmenagée

L'interminable l'a saisie par la gorge
Beaucoup trop de responsabilités.
L'infinité, elle ne peut pas en parler.
Son rêve éternel d'une fin paisible

Qu'elle s'éteigne tranquillement
Ce jour attendu si longtemps
où la mort, lui sourie aussi.

Du balcon du ciel
le pardon a dû déménager,
déchargée de sa responsabilité
Il ne supportait plus le péché
Il ne regardait plus jamais
du balcon du ciel
où les hérétiques ont déjà oublié
l'origine de leur culpabilité.


Du balcon du ciel
le pardon a dû déménager,
déchargée de sa responsabilité
Il ne supportait plus le pééché
Il ne regardait plus, jamais
du balcon du ciel.