Vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment
En vrai de vrai

En vrai de vrai (en vrai de vrai)
Tu parles à un zin de l'avant-dernière décennie du siècle dernier
Qui n'verra la prochaine qu'si le ciel le permet, zin
En vrai de vrai (en vrai de vrai)
J'dois penser mes plaies, je m'en fous de la paie
Je veux juste la paix mais tout ça va de paire
Alors faut qu'on me paie cousin, en vrai de vrai (en vrai de vrai)

J'sais rien faire d'autre que me battre contre moi-même
Et chaque fois, c'est violent
Façon Foreman quand il s'tape contre Mohammed
Zin, en vrai de vrai (en vrai de vrai)
Le gout du sang, j'ai du l'accentuer
Parce que tout l'monde sait que dans un monde en guerre
On n'survit pas sans tuer cousin, en vrai de vrai (en vrai de vrai)
Y a pas longtemps, ils m'jetaient dans la Seine
Aujourd'hui, la salle est pleine
Et dans l'public, j'peux m'jeter de la scène cousin, en vrai de vrai (en vrai de vrai)
Je sais qu'il m'faut du papier
Mais j'compte pas y consacrer chaque grain
Qui reste dans l'haut du sablier zin, en vrai de vrai (en vrai de vrai)
J'sais pas ou j'vais mais j'sais où j'en suis
J'atteindrai pas mon arrivée si j'prends le même chemin
Qu'la plupart des gens suivent, cousin, en vrai de vrai (cousin, en vrai de vrai)
J'ai peur que la raison me quitte
Comme ceux qui commettent l'irréparable
À la barre, jugé pénalement irresponsable, cousin, en vrai de vrai (en vrai de vrai)

Tu parles à un zin de l'avant-dernière décennie du siècle dernier
Qui n'verra la prochaine qu'si le ciel le permet, zin
En vrai de vrai (en vrai de vrai)
J'dois penser mes plaies, je m'en fous de la paie
Je veux juste la paix mais tout ça va de paire
Alors faut qu'on me paie cousin, en vrai de vrai (en vrai de vrai)