Latence du haut des cimes Dessinons-nous du temps Pour peu que je m’enivre Du vert de tes yeux tendres
Marrant ce goût du vide Cette auto médisance Je prends du gras du bide La route n’a plus de sens
Je sais et je m’affirme Les enfants sont les grands J’étends et je bassine Ma langue fait semblant
Alors que mes yeux plissent De tes mots gros du cœur J’entends et je m’anime Je n’ai plus vraiment peur
Les suspensions sont mortes On va finir à pied
On va marcher devant
À quoi bon s’arrêter
Et puis la nuit toujours Me serre contre mon lit Je fixe l’abat-jour J’entends parler les bruits
Ma le-gueu tu d’viens sourd À trop peu écouter Prudence a stoppé court L’instant doit digérer
J’attends et je fatigue Les arbres prennent le vent Je prends et j’élimine Les enfants je vous mens
J’attends encore le bus C’est le temps qui me prend Il enchaîne les ruses
Il est toujours présent
Et je fatigue Et je m’abime Et je bassine Et je m’anime