Sous la soutane des marchands d'prières
Bien tassés au fond de'a glacière
A la merci des salopards de touristes
Sous les balles assassines de Syrie
Dans la course au capitalisme
On assassine on détruit on méprise
Toutes ces âmes que l'on laisse de côté

L'autre n'a jamais existé

Pour que certains brillent, d'autres se déshabillent
Pour pourrir le tien, on sacrifie bien loin
J'y peux rien, j'manque de rien, regarde bien mes besoins
Dans un monde ou j'veux tout savoir
Comment laisser ça dans l'noir ?
Dans un monde ou j'peux tout voir
Comment les laisser croire ?
Croire qu'on peux se servir d'un enfant
Juste pour en faire de l'argent
L'essorer jusqu'à ce qu'il ne vale plus rien
Et comment accepter que l'on tue ?
Est-ce que j'ai perdu la vue ?
Ou alors est-ce mon miroir
Qui me trouve beau et me fait croire
Que si je regarde du bon côté

L'autre

L'autre n'a jamais existé

Peux-t-on laisser certains privilégiés
Penser qu'ils peuvent violer
Parce que l'image qu'ils renvoient
Sent le pognon et le soda ?

Peux-t-on les laisser prier
Derrière l'Eglise se cacher
Sans avoir à se reprocher
Les destins qu'ils ont brisé ?
Peux-t-on laisser capitaliser
D'leur merde j'me sens gavé
Sans avoir encore tout bouffé
Alors qu'on m'dit d'me bouger

Faut-il arrêter de rêver ?

L'autre l'autre n'a jamais existé !

L'autre n'a jamais jamais existé !