Je crois qu'on pèse frère
Affirmatif yo

Fini d'hiberner, une latte et on part
Les yeux collés, café noir, tarpé juste pour garder mon calme
Je muscle mes poumons avant mes pecs
T'es marrant, laisse-moi cramer de la weed sale en graillant mon kefta
Cesse de m'importuner
Genre t'as capté que dalle à nos phases à croire qu'on les rappe en portugais
(Hein?) On est présents mon frère
Dès qu'il s'agit de se mettre bien
Je tiens la route même en reversant mon verre
Les yeux rougis comme un panneau stop
Mon dicton c'est, passe le feuspi qu'on soit plus vite fonsdé
Je plie les phases B pour tutoyer les montagnes
Je veux peser deux fois le poids d'une baleine avant de clamser

Fini d'hiberner, mater des séries américaines
Je gravis chaque millimètre
Apprécie l'éclat, le jour me recouvre, yes
Je te garantis l'effet de style
Quand j'ai passé dix semaines à vivre assis
Direct je t'avertis, j'ai la flemme, je tousse beaucoup (han)
Je m'ébroue, effleure l'air, je parcours et reprends la laisse du chien
Je découvre des espèces, j'ai le tournis, je pense qu'à me faire du bien
Je me remémore que l'automne nous a trop fait défaut
Je sors, je snobbe les go' moches et n'ose approcher les autres (merde)
Au final je traîne en ville, descente, je calcule au virage
On customisera les sandwiches et tisera dès que l'envie se présente
Rime faite sans stress, samples, grands pères
Les petits se détendent, il est temps de suivre l'exemple

Fini d'hiberner, il faut qu'on sorte à l'air libre
En été je suis ouvert, en hiver j'agis comme un ermite
Fini d'hiberner
Sorti fraîchement de tes enceintes, tape-m'en cinq
Les problèmes ne durent qu'un temps, donc je vais vivre l'instant
La liberté de prendre les sens interdits
En été je suis ouvert, en hiver j'agis comme un ermite
Fini d'hiberner
Sorti fraîchement de tes enceintes, tape-m'en cinq
Les problèmes ne durent qu'un temps, donc je vais vivre l'instant

Fini d'hiberner, douche chaude, je bouge de ma tanière
Les bails froids
Assez glauques les sales passes arrivent à terme
L'air frais chasse la misère, pas de pitié
J'espère aviser, car je vois le ciel gronder
Mais bon j'ai pas pris l'averse
Quoi que j'fais ravive l'envie de m'impliquer
C'est facile à faire, suffit de dire "nique sa mère"
Si tu vois ton voisin tricher
Il est l'heure d'avancer seul qu'on puisse respirer
S'enfuir mais rimer
Enduire mes idées, virer de vie pour un empire
J'agis jamais par mimétisme (nan)
En transit' je m'enivre, tranquille je me sens speed
Rempli quand le feat est vite fait
Ça rappelle la classe primaire, je glisse, nique l'inertie
Tu sens que c'est juste en concurrence pure qu'on glisse des disquettes

Les beaux jours reviennent, je veux dormir le zob à l'air
Fini la flotte, la grêle, les grosses averses, c'était chaud kho
Donc fallait qu'ces choses-là cessent
C'est en short et chaussés Jojo
Fumant un géant jogo d'popo qu'mes potes s'amènent
L'hiver on a habité les studs
Nous écrivions et tirions
Sur des millions de pilons pour fabriquer les skuds
On a maîtrisé le sujet, pisté les ruses de ceux qui matent mal
Crois-moi au mois de mars on ride Jeep et Nexus
En hiver j'hiberne, je vois même pas un bout de rue
Je m'y mets, j'écris des milliers de mixtapes dans un bunker russe
Que l'été arrive vite, il me facilite la vie
Je me sens moins coupable quand je me lève à 18 heures

Fini d'hiberner, il faut qu'on sorte à l'air libre
En été je suis ouvert, en hiver j'agis comme un ermite
Fini d'hiberner
Sorti fraîchement de tes enceintes, tape-m'en cinq
Les problèmes ne durent qu'un temps, donc je vais vivre l'instant
La liberté de prendre les sens interdits
En été je suis ouvert, en hiver j'agis comme un ermite
Fini d'hiberner
Sorti fraîchement de tes enceintes, tape-m'en cinq
Les problèmes ne durent qu'un temps, donc je vais vivre l'instant

Fini d'hiberner, cet hiver j'ai pas vu un chat
Le vent de liberté me charme, j'oublie que mon état fut instable
Je vais voir les quais où marchent les passants, un son dans le casque
J'achète des sapes de marque pas loin des quartiers gays comme un pinçon
Je remonte le boulevard, le temps d'un bout de trajet,
Contemplant tous les bars de la rue du départ ou de madeleine
Un mur ensoleillé, adossé, j'tiens ma bière
Plus grands sont mes rêves dans cette atmosphère printanière
Une jolie beauté m'a rejoint
J'ai dit "est-ce-qu'au moins t'es majeure?"
Le temps de rôtir mon joint
Elle m'a dit "mon grand t'es mon genre, tu veux rencontrer ma gorge?"
J'ai dit "non merci ma grande, maintenant
Tu m'excuseras j'ai un micro test qui m'attend"

Fini d'hiberner, je sors de mon terrier avec la tête en vrac
J'admets traîner un taux de paresse assez invraisemblable
Les mois passés m'ont amaigri
Même prisonnier et pris au piège par mes problèmes
Je ris au nez des normales saisonnières
On inaugure la nouvelle saison dans les rues de la ville
Mon stylo plume approuve cette session
Je sens le mercure gravir les échelons degré par degré
Mecton, laisse mes aiglons manœuvrer dans c'question-réponse
Pour toi ça sera plus facile donc écoute c'que j'me tue à dire
J'ai plus de salive à force d'arpenter la street
Plus tard nous serons la preuve que la chance a changé la vie
Si on réagit, attends oublie le pourcentage aux keufs
Check on prend de la hauteur pour vesqui les gaz d'échappement

Sorti fraîchement de tes enceintes, tape-m'en cinq